Communication expérience | CEE Précarité

Pour commencer, qu’entend-on par précarité énergétique ? L’agence de la transition écologique (ADEME) définit la « précarité énergétique » comme étant lié à une personne qui fait face à des difficultés à la disposition de fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins en raison de ses revenus ou conditions d’habitat.

Pour commencer, qu’entend-on par précarité énergétique ? L’agence de la transition écologique (ADEME) définit la « précarité énergétique » comme étant lié à une personne qui fait face à des difficultés à la disposition de fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins en raison de ses revenus ou conditions d’habitat. La précarité énergétique ne s’arrête pas là, il peut être difficile pour certains ménages de remplacer leur ancien système de chauffage, par exemple, par conséquent certaines aides seront adaptées au remplacement, ce qu’on appelle le Coup de Pouce. La précarité énergétique est également définie par le fait de « devoir consacrer plus de 10 % de ses revenus aux dépenses d’énergie dans le logement » concernant les ménages face à cette situation.

De ce fait, nous pouvons déterminer que certains logements sont jugés comme étant des « passoires thermiques » dues à ce phénomène de précarité énergétique grandissant de plus en plus chaque année.

FOCUS SUR LES CHIFFRES

Comme nous le savons, il s’agit désormais d’un phénomène en France qui touche de plus en plus de ménages. Voici les chiffres et l’évolution de 2019 à 2021 :

FOCUS SUR LES DISPOSITIFS

De ce fait, en raison d’un trop grand nombre de ménages en situation de précarité énergétique, l’État a décidé de mettre en place un dispositif de CEE « précarité ». C’est-à-dire que les ménages disposant de faibles revenus peuvent bénéficier d’aides plus conséquentes pour leurs rénovations énergétiques. Nous notons que le montant des aides varie en fonction des revenus du ménage. Généralement, ces aides sont doublées, un ménage aux revenus classiques touchera, par exemple, 229,20 € pour une opération de CEE alors qu’un ménage aux revenus précaires lui touchera 458,40 €.

Il était nécessaire de mettre en place ce système de « CEE précarité », les écarts entre certains foyers sont trop grands, un ménage aux revenus modestes n’a pas les mêmes moyens qu’un ménage classique. Nous pouvons constater que c’est une très bonne solution.

L’ANAH avec notamment le dispositif MaPrimeRénov’ a également mis en place un système de paliers en se basant sur le revenu fiscal de référence du ménage dans le but de déterminer à quelle catégorie il appartient, s’il a des revenus modestes ou classiques. Plus le ménage dispose de revenus modestes, plus le montant de sa prime sera élevé. Deux tableaux ont été mis en place avec les 4 catégories de revenus dans le but de déterminer ou chacun se situe. Pourquoi deux tableaux ? Pour distinguer les habitants d’Ile-de-France et ceux hors Ile-de-France.

Nous constatons que les revenus sont bien plus élevés en Ile-de-France, ce qui explique qu’ils toucheraient moins d’aides que les habitants du reste de la France.

Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant les aides CEE et MaPrimeRénov’ dans nos deux autres articles qui leur sont uniquement dédiés.

Le système de catégorie de MaPrimeRénov’ est plutôt bien pensé. Chacun mérite de recevoir les aides nécessaires en fonction de sa catégorie de revenus.